Épistémologie des sciences sociales

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2 -Épistémologie des sciences sociales :
Introduction : dans le cadre de ce chapitre, on va essayer de traiter un élément spécifique de la science, cet élément représente « les sciences sociales », c’est une catégorie de science qui dispose de ces propres spécificité.
Dans ce chapitre on va essayer de relever ce qui spécifie le champ des sciences sociales
Et ce  en relation avec les méthodes d’exploration et d’analyse développé dans cette catégorie de science, sans oublier les apports de la démarche scientifique

1. le champ cognitif et épistémique des sciences sociales :
Dans cette section on va essayer de traiter les sciences sociales en tant que catégorie spécifique dans le champ scientifique en général, on a essayé aussi de voir 2 formes de paradigmes développés dans les sciences sociales.
1.1 La démarcation des sciences sociales :
Est-ce que les sciences sociales sont des sciences ?
La réponse est non
Car ce qu’on appelle les sciences sociales sont des sciences de l’homme, des sciences herméneutiques, c’est-à-dire susceptible d’interprétation multiple, elle pose le problème de l’interférence entre l’objet et le sujet, l’objet est l’homme et le sujet chercheur est l’homme, par contre dans les sciences naturels il y’a une séparation entre l’objet «  la matière » et le sujet chercheur «  l’homme ».
Les sciences sociales sont une catégorie de science qui affronte beaucoup de crise et d’obstacle épistémologique qui entrave leur évolution.
Le problème de la scientificité ou de la non scientificité reste toujours poser car les critères des sciences font défaut dans cette catégorie de sciences : l’objectivité, la rationalité, l’expérience, la mesure et la testabilité.
Il est difficile de construire l’objectivité dans le champ des sciences sociales car la subjectivité domine.
Toutefois, si les sciences sociales ne sont pas des sciences au même titre que la physique, la chimie bio et géologie elles ne sont pas quand même de la simple littérature, ce n’est pas des romans, c’est un savoir qui est construit par les chercheurs selon des normes.
On ne peut pas construire l’objectivité dans le cadre des sciences sociales, car cette catégorie de science est une science de crise, qui est traverser par des crises, dont la plus importante est celle de la domination de la subjectivité et du sens commun qui est partager par le Mr tout le monde.
Toutefois, les chercheurs dans le domaine des sciences sociales ont fait de grandes révolutions pour sortir les sciences sociales des geôles de la subjectivité.
Ces chercheurs sont de grands philosophe sociologue et économiste européen tel Saint- Simon, auguste comte, Emile Durkheim, dans le domaine économique Adam Smith, Pareto, Léon... Tous ces chercheurs ont essayé de libérer les sciences sociales de la subjectivité on essayant de construire l’objectivation qui consiste pour le chercheur en le contrôle de sa propre subjectivité à travers l’usage d’un ensemble de méthode et de matériaux qui lui permettent de limiter la présence de la subjectivité dans ses travaux de recherche.
12 le holisme et la déduction :
Le holisme signifie ce qui est général et global exprime la totalité, c’est un terme qui vient du mot grec HOLOS, un terme qui signifie la totalité un système, et par conséquent une structure.
L’holisme est lié au principe de la déduction qui est un procédé où une procédure utilisé pour produire la connaissance scientifique, ce procédé part du général au particulier. C’est un procédé qui repose sur des hypothèses dans le cadre de la méthode hypothético-déductive.
Le holisme est un grand paradigme dont le champ des sciences sociales, c’est un paradigme qui a était construit par plusieurs sociologue et économiste, c’est ainsi qu’on distingue plusieurs courants au sein des paradigmes holistes, parmi ces courants il y a le fonctionnalisme, le structuralisme et le fonctionnel structuralisme, ces courants ont été développe par des auteurs comme Bronislaw Malinowski, robert Merton, luis loser, Emile Durkheim.
Qu’est ce qu’un système :
Un système est une totalité ou une structure qui correspond à un ensemble d’éléments autonomes et interdépendants qui fonctionnent dans un environnement.
Le système est structuré par trois types de relation :
Relation système environnement, Relation élément avec élément Et relation système avec élément.
L’analyse systémique développé dans le cadre du paradigme holiste a été développé par le grand mathématicien américain d’origine autrichienne Ludwig Von bertallamfy qui a écrit un ouvrage qui s’intitule «  la théorie des systèmes » , cette vison holiste dans le champ des sciences sociales a été développé par plusieurs sous paradigmes, notamment le paradigme fonctionnaliste avec Bronislaw Malinowski , robert Merton et luis cosser et par le sous paradigme structuraliste avec des auteurs comme Claude Levi Strauss, Anthony gaddiens, Talco Parsons et pierre Bourdieu.
Il y a aussi le sous paradigme marxiste, développé par Karl Marx et Friedrich angels et Lénine.
Tout ses sous paradigmes se situent dans l’aligné du paradigme holiste qui interprète les phénomènes sociaux selon une vision globale.
Ce paradigme fait usage de la méthode déductive.
1.3 L’individualisme méthodologique et l’induction :
Ce paradigme a été développé à l’antipode (l’opposé) du paradigme holiste, c’est un paradigme qui consiste à traiter les phénomènes sociaux sur la base d’une logique individualiste, c’est-à-dire une logique qui met l’accent sur l’individu au lieu de mettre l’accent sur la structure.
Ce paradigme trouve ses origines dans les travaux de deux grands sociologues allemands George Simmel et max weber, ces deux sociologues essaient d’interpréter les phénomènes sociaux sur la base de ce qu’ils appellent l’action sociale.
Simmel développe l’idée d’action –réaction, par contre Weber développe l’idée de ce qu’il appelle l’action rationnelle (qui repose sur le calcule et la stratégie, donc gain et perte), c’est ainsi qu’il distingue plusieurs formes d’action sociale, et c’est l’action rationnelle qui est considéré par le sociologue dans son approche du fait sociale comme
Le mariage c’est un phénomène social, et naturel, comment fonctionne aujourd’hui l’institution du mariage au Maroc ? elle est rationalisé, et devenu l’objet de stratégie et calcule, il y a un calcule entre les deux partenaire ( c’est du bisness) (le marché matrimoniale) les hommes cherches des femmes qui travaillent et tout, la femme un homme avec automobile, villa
Un élément fondamentale pour expliquer les phénomènes sociaux, pour weber l’action rationnelle est une action qui se fixe à l’objectif et qui vise à atteindre un objectif.
Le sociologue français Raymond Boudon est allé plus loin dans son analyse individualiste du phénomène sociale en mettant l’accent sur deux concepts : le calcul et la stratégie.
Pour Boudon, toute action sociale rationnelle est assorti de deux éléments : le calcul et la stratégie, c’est-à-dire que l’acteur social qui agit, développe des stratégies et fait des calculs pour déterminer les niveaux de perte et les niveaux de gain.

Pour Boudon, le phénomène social est expliqué sur la base de ce qu’il appelle l’Agrégation des actions rationnelles, exemple : l’institution du mariage au Maroc hier et aujourd’hui (hier le mari ne voit pas la femme, aujourd’hui par internet).

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1 commentaires:

commentaires
16 juin 2018 à 07:41 delete

Article d'envergure intellectuelle, mais plein de fautes de grammaire!

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