Les grandes questions épistémologiques de la science

épistémologie
Section 2 : Les grandes questions épistémologiques de la science :
Dans le cadre de cette section, il est mieux de traiter 3 grandes questions.
La 1ere Question est relative à l’origine de connaissance scientifique.
La 2eme Question elle est liée aux différents outils utilisés pour produire la connaissance scientifique.
Enfin, la dernière question porte sur la problématique de la vérité dans la science.
2.1 Les origines de la connaissance scientifique :
L’origine de la connaissance scientifique pose de grande problématique à l’échelle du discours épistémologique, cette Q de l’origine a été déjà soulever dans le cadre de l’antagonisme entre 2 philosophe grec Platon et Aristote.
Cet antagonisme a donné naissance à 2 grands courants :
Le courant IDEALISTE et le courant MATERIALISTE.
Le C idéaliste : est représenté par Platon, pour qui l’origine de la science est l’idée celle-ci est exprimé sous forme d’un esprit suprême qui n’est autre que Dieu.
C’est un esprit omniscient, omnipotent et omniprésent.
Platon est un philosophe qui met l’accent essentiellement sur le raisonnement abstrait, le raisonnement intellectuel pour produire la connaissance scientifique.
Ce C idéaliste a été par la suite développé par un grand philosophe allemand : Hegel, qui a posé donc la problématique de la primauté de l’esprit sur la matière, c’est une idée qui a été aussi développé par un autre philosophe allemand : Kant, dans son ouvrage la paix perpétuelle.
Le C matérialiste : il trouve son origine dans les travaux d’Aristote.
Pour ce Philosophe grec, c’est la matière qui est à l’origine de la connaissance scientifique. L’homme fait usage de l’observation  pour produire la connaissance scientifique
L’observation permet à l’Homme de comparer les choses observées et de déduire un certain savoir.
Ce Courant a été développé par la suite par un grand philosophe allemand Feuerbach, qui est un disciple de Hegel, c’est lui qui a transformé l’antagonisme Hégélien en donnant la priorité à la matière au détriment de l’esprit.
Karl Max est un disciple de Feuerbach et de Hegel, qui profiter des travaux de Feuerbach pour pousser le matérialisme plus loin que Feuerbach en donnant naissance a une philosophie Marxiste qui repose sur 2 types de matérialisme, le Matérialisme dialectique et le M historique qui reposent sur l’antagonisme (التناقض)
2.2 Les outils de production de la connaissance scientifique :
Après avoir traité l’origine de la connaissance scientifique, les chercheurs ont développé un ensemble d’outils pour produire la connaissance scientifique.
L’approche positiviste met l’accent sur l’importance d’une démarche scientifique pour produire la connaissance scientifique d’où les outils suivant :
1er outil : la théorie :
Il vient du terme grec « theoriea » qui signifie « contempler » un spectacle ou un paysage. La théorie signifie dans son optique « observer ».
La Théorie dans le champ de la connaissance scientifique intéressent un domaine bien précis il s’agit uniquement des sciences hypothético-déductive c'est-à-dire les sciences expérimentales. Dans ce champ la théorie est un résultat d’un travail d’étude et de recherche qui commence par l’observation.
La Théorie est définie comme suit :
C’est système conceptuel et analytique développé dans le cadre des raisonnements qui visent enfin de compte le dégagement des lois.
Cette Théorie n’a aucune valeur dans ce champ scientifique que dans la mesure où il répond au principe poppérien et de réfutabilité qui est le principe qui repose sur 2  fondements : La falsification et la validation.
La Théorie doit être distinguée du paradigme (idée culture idéologie) et des termes comme approche.
Le paradigme+++ est définie comme une vision globale du cosmos, c’est une vision qui repose sur des idées qui expriment une culture ou des cultures, et donc une idéologie ou des idéologies, le paradigme est développé dans le cadre des sciences sociales.
Le paradigme diffère de la théorie et ce dans la mesure où la T est falsifiable alors que le paradigme est non falsifiable car il exprime la subjectivité et non pas l’objectivité.
La Théorie constitue un fondement de base des sciences expérimentales car il repose sur une démarche scientifique.
2eme outil : l’hypothèse
C’est un terme composé de 2 éléments : hypo et thèse, c’est une idée inferieur, basse, qui est considéré comme une proposition ou une supposition.
L’H est un questionnement sur un phénomène ou une situation. Dans le cadre de la démarche scientifique, le chercheur fait toujours appel à N hypothèse avec N*
Toutes les hypothèses sont objet de vérification et une seule hypothèse est retenue par un chercheur.
La procédure :
La procédure est une méthode mobilisée par le chercheur pour produire un certain savoir scientifique.
Cette procédure repose sur 2 méthodes : l’induction et la déduction.
L’induction c’est une méthode qui cherche à partir du particulier au général. C’est une méthode qui cherche à construire le savoir scientifique sur une base qui commence qui par la vérification de certaines lois, il s’agit de loi déjà élaboré, qu’on essaie de vérifier en partant d’un élément particulier vers le général.
C’est une méthode pseudo-scientifique (non scientifique) qui n’est pas utilisé dans le champ des sciences naturelles.
Exemple : un mouton est noir à donc tous les moutons sont noirs
La déduction : c’est une méthode qui diffère de l’induction et ce dans la mesure où elle part du général vers le particulier.
C’est une méthode qui ne pose pas des lois des le début, elle est considère comme hypothético-déductive c'est-à-dire elle part d’une hypothèse pour arriver à des lois, ces lois sont objet de vérification +++ (selon un test).
La déduction c’est la seule méthode scientifique adopté par les sciences naturelles.
C’est une méthode qui fonctionne sur la base d’une démarche scientifique.
Le concept :
C’est un élément essentiel de production de la connaissance scientifique, ce concept exprime pour le chercheur le passage de la connaissance profane (c brute qui existe chez les personnes ordinaires) à la connaissance scientifique, le chercheur procède à la conceptualisation pour traiter le phénomène ou le fait objet de son étude, c’est le cas par exemple du sociologue qui passe du fait social normal au fait sociologique.
Le concept comme on l’a déjà vu, avec le sociologue américain d’origine autrichienne  Paul Lazarsfeld, définit le concept comme une représentation imagée d’une réalité observable. Autrement le concept est une construction abstraite et intellectuelle d’une réalité observable...
Le concept reflète une réalité.
Le chercheur procède à l’étude de cette réalité sur la base de ce concept et en suivant une démarche :
-La conceptualisation qui signifie la définition
-le dimensionnement
-le dégagement des indicateurs
-le dégagement des indices.
2.3 Le problème de la vérité :
La vérité pose un grand problème dans le cadre de la production de la connaissance scientifique et ce dans la mesure où on ne peut pas parvenir à une vérité constante.
Déjà la vérité dans le champ de la connaissance humain est une vérité relative.
Les philosophes grecs ont tranché en affirmant que chaque individu est porteur d’une vérité d’où le caractère multiple et varié de la vérité.
Même dans le champ des sciences naturelles la vérité n’est pas constante, elle est relative et variable,  on peut avoir une vérité qui semble être vrai aujourd’hui mais qui sera fausse demain.
La vérité affronte toujours ce problème de remise en cause et ce en raison d’un ensemble de problème épistémologique qui l’affronte a la connaissance scientifique, parmi ces problèmes il y a le problème de l’erreur dans le raisonnement (pendant l’expérience par ex), il y’a aussi le problème de la recherche de la causalité, ainsi que le problème de l’obstacle épistémologique.
La science affronte de grand obstacle épistémologique en ce qui concerne la construction du savoir scientifique d’où déjà au niveau de l’obstacle épistémologique se pose le rapport dialectique entre l’objectivité et la subjectivité d’où les questions suivantes :

Dans quelle mesure le chercheur peut être objectif et dans quelle mesure le chercheur peut être subjectif ? 

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