les méthodes d’analyses dans le champ des sciences sociales

les méthodes d’analyses
Section 2: les méthodes d’analyses dans le champ des sciences sociales :
Il s’agit des méthodes qui consistent à étudier et à comprendre un phénomène social ou même un phénomène physique. Il ne s’agit pas de méthode de collecte des données. Ces méthodes d’analyse se composent de trois méthodes :
2.1 La méthode comparative :
La méthode comparative est une méthode qui consiste à affronter deux éléments A& B, c’est une méthode qui vise à dégager ce qu’on appelle les éléments de convergence et de divergence, c’est une méthode qui repose en 1er lieu sur l’observation c’est un moyen qui permet au chercheur de décrire les faits qu’il observe, puis a procéder à ce qu’on appelle le classement des éléments observés et à la comparaison entre les éléments observés.
Cette méthode a été développée par le grand philosophe grec Aristote qui a essayé de comprendre un phénomène politique de son époque qui est celui du régime démocratique à Athènes et Sparte, et le régime oligarchique de Sparte. (Guerre des Péloponnèse gagner par Sparte et à préférer le régime oligarchique qui était un régime stable donc régime de force, et le régime d’Athènes était faible)    
2.2 La méthode historique :
Il y avait de l’historiographie des chroniqueurs qui marque, c’est ibn khaldoun qui a créé l’analyse causale avec le phénomène historique du pouvoir ,pour lui pour comprendre un phénomène (A) il faut chercher les causes (A’), ce qui a permet aussi d’étudier la futurologie et de prospecter sur le future ( el menjra)( A’’)
La méthode historique est une méthode qui a été développer par un grand historien et sociologue africain et maghrebin Abderahman Ibno Khaldoun, avant l’arrivée d’ibn Khaldoun ,dominé une certaine forme d’histoire qu’on appelle l’historiographie qui a été le travail des chroniqueurs qui rapportent seulement des évènements, mais avec Ibn Khaldoun c’est la naissance de la méthode causale dans l’analyse des phénomènes historiques : la relation entre cause et effet, c’est une relation qui est développé aussi dans le cadre des sciences naturelles.
Lorsque Ibn Khaldoun a voulu comprendre le phénomène du pouvoir chez les sociétés développées à l’époque des mérinides, des Almoravides, et des Almohades, il a essayé de faire la liaison avec un ensemble de cause (antécédent) qu’ils ont aidé à expliquer le pouvoir.
Cette méthode historique a connu un grand développement avec la naissance d’une autre discipline qui est la futurologie, développé par un grand futurologue marocain El Mehdi Elmenjra.
L’observation participante :
C’est une observation ethnographique faite par l’ethnologue et l’anthropologue, c’est une forme d’observation dite directe et ce dans la mesure ou il consiste en l’immersion de l’ethnologue ou de l’anthropologue au sein du groupe objet de son étude.
Cette forme d’observation permet au chercheur de partager la vie des personnes, les hommes objet de son enquête.
C’est une méthode qui permet au chercheur après avoir appris la langue de ce groupe, c’est une méthode qui permet de partager les normes et les valeurs du vécu quotidien de la population objet de son étude.
Le chercheur peut aller même plus loin jusqu'à faire parti du groupe objet de sa recherche.
Cette observation participante se fait au vu et au su du groupe objet de la recherche, elle permet au chercheur de gagner la sympathie et la confiance de la population objet de son étude.
Cette méthode a beaucoup d’avantage pour la collecte des donnes car il ne suffit pas uniquement d’écouter mais aussi de voir comment les rituels sont célébrés par la population objet de la recherche.
L’observation participante peut jouer des rôles plus important de ce qu’on trouve dans les travaux anthropologique et ethnologique, elle est aujourd’hui de plus en plus récupérer par ce qu’on appelle la criminologie qui permet à l’autorité à travers leur réseau de s'immiscer dans l’organisation mafieuses ou bandes criminels ou au sein des trafiquants de drogue.
Cette technique permet de connaitre les formes d’organisation et de fonctionnement des bandes criminels.
Le chercheur dans le cadre de cette méthode dispose de ce qu’on appelle le journal du sociologue qui lui permet d’écrire tout ce qui voit et de noter tout ce qu’il écoute.
L’observation est un moyen qui est aujourd’hui très développé et ce dans la mesure ou le chercheur peut faire usage des cameras pour prendre des photos ou pour faire des films, le chercheur peut aussi travailler sur les textes écrits au sein de ce groupe objet de cette étude.
1.2 Focus Groups :
C’est une méthode de discussion et de débat (autour d’un thème déterminé) qui est organisé par un chercheur, pour ce débat, le chercheur invite les personnes choisit soit au hasard soit des personnes bien déterminés, dans ce cas le chercheur détermine ou prédétermine son objet de recherche et les questions qu’il cherche à poser.
Dans cette forme de focus groups qu’on peut voir dans des programmes télé, ou organiser par un journal, les membres invités au débat sont traités de deux manières : soit que le modérateur ( chercheur) laisse les personnes parler en toute liberté, et lui s’occupe de l’enregistrement, dans le 2eme cas, le modérateur oriente le débat et intervient dans les communications des personnes invités au débat.
Dans ces 2 formes, l’enregistrement est nécessaire par la suite le chercheur procède au traitement des donnés.
2eme section : L’analyse documentaire :
C’est une forme d’analyse très ancienne mais qui appris plus d’ampleur au cours du 20eme siècle en raison des technologies modernes qui permettent au chercheur de traiter les donnés dont il dispose.
L’analyse documentaire porte souvent sur les archives, sur les écrits, sur les traités, les accords, les contrats, les autobiographies et biographies, tous ces documents sont objet d’analyse de la part du chercheur.
L’analyse documentaire porte aussi sur  les enregistrements, les films, les émissions etc… toute cette base de donnée permet au chercheur d’avoir des informations sur le fait ou le phénomène objet de son étude mais a ce niveau le chercheur affronte beaucoup de problème et difficulté dans le cadre de sa recherche en raison de la difficulté d’accès à ses données, en raison aussi du manque de la volonté de coopération avec le rechercher, mais ce qui est très difficile, c’est le fait de ne pas divulguer les informations en raison du secret qui entoure cette information.
Exemple d’un chercheur qui travaille sur le divorce au Maroc, il peut affronter des difficultés pour avoir l’information car il se peut que les autorités judiciaires ne coopèrent pas ou ne permettent pas au chercheur d’accéder au archives, c’est le cas aussi des recherches sur le suicide au Maroc, le chercheur doit contacter outre les autorités hospitalières, les autorités administratives qui sont chargés de suivre ce genre de dossier a travers la police judiciaire
L’analyse documentaire offre beaucoup d’avantage pour le chercheur et ce dans la mesure où il permet d’accéder à des informations qui n’ont jamais été connu ou divulgué aux autres chercheurs
Cette méthode souffre aussi d’inconvénient, c’est que le chercheur dan s’analyse de ces données peut faire usage d’une certaine subjectivité dans se traitement des données, car à ce niveau nous sommes dans le cadre de ce qu’on appelle l’analyse du discours  pour le cas des biographies, des livres, des romans ou des journaux.
C’est l’exemple d’un travail que peut faire le chercheur uniquement sur la ligne éditoriale d’un journal exemple : la ligne éditoriale du journal Ettihad Echtirika depuis 72 jusqu'à maintenant. L’analyse de cette ligne éditoriale par le chercheur lui permet d’avoir une idée sur l’évolution du discours politique de ce parti politique et donc d’en tirer des conclusions et résultats sur l’évolution de ce discours soit dans le sens de continuité ou dans le sens de rupture.
Section 2 : l’interview ou l’entretien.
L’interview c’est une méthode très développée dans le champ des sciences sociales une méthode qui permet au chercheur de collecter les données en établissant un rapport direct avec l’interviewé.
L’interview repose sur plusieurs forme de questions, il ya des questions fermés, l’interviewé répond par oui ou non mais en justifiant. La catégorie des questions ouvertes, le chercheur dans ce cas laisse la liberté totale à l’interviewé de s’exprimer, 3eme catégorie, le chercheur pose une question et sur la base de la réponse de l’interviewé il reconstruit une autre question, ainsi de suite.
Dans le cadre de l’interview le chercheur doit être quelqu’un de chaudronné, quelqu’un qui maitrise sa matière et son domaine, car il est capable d’arrêter l’interviewé et de dégager les carences ou les mensonges dans ces propos.
L’interview permet au chercheur d’avoir plus d’information mais son inconvénient c’est que il se peut que l’interviewé refuse de coopérer et de divulguer l’information, ou il se peut que l’interviewé est âgé et donc il oublie.
Conclusion :
Les méthodes qualitatives constituent des instruments d’une grande importance qui permettent au chercheur d’avoir l’information en faisant usage de plusieurs procédés : l’observation participante, l’analyse documentaire, l’interview etc… Tous ces moyens permettent au chercheur de collecter des informations mais le traitement de ces informations pose beaucoup de problème en raison de la nécessité pour le chercheur d’établir d’avance une problématique qui va guider son travail et de construire des hypothèses susceptibles d’être vérifié.

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