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les méthodes d’analyses dans le champ des sciences sociales

les méthodes d’analyses
Section 2: les méthodes d’analyses dans le champ des sciences sociales :
Il s’agit des méthodes qui consistent à étudier et à comprendre un phénomène social ou même un phénomène physique. Il ne s’agit pas de méthode de collecte des données. Ces méthodes d’analyse se composent de trois méthodes :
2.1 La méthode comparative :
La méthode comparative est une méthode qui consiste à affronter deux éléments A& B, c’est une méthode qui vise à dégager ce qu’on appelle les éléments de convergence et de divergence, c’est une méthode qui repose en 1er lieu sur l’observation c’est un moyen qui permet au chercheur de décrire les faits qu’il observe, puis a procéder à ce qu’on appelle le classement des éléments observés et à la comparaison entre les éléments observés.
Cette méthode a été développée par le grand philosophe grec Aristote qui a essayé de comprendre un phénomène politique de son époque qui est celui du régime démocratique à Athènes et Sparte, et le régime oligarchique de Sparte. (Guerre des Péloponnèse gagner par Sparte et à préférer le régime oligarchique qui était un régime stable donc régime de force, et le régime d’Athènes était faible)    
2.2 La méthode historique :
Il y avait de l’historiographie des chroniqueurs qui marque, c’est ibn khaldoun qui a créé l’analyse causale avec le phénomène historique du pouvoir ,pour lui pour comprendre un phénomène (A) il faut chercher les causes (A’), ce qui a permet aussi d’étudier la futurologie et de prospecter sur le future ( el menjra)( A’’)
La méthode historique est une méthode qui a été développer par un grand historien et sociologue africain et maghrebin Abderahman Ibno Khaldoun, avant l’arrivée d’ibn Khaldoun ,dominé une certaine forme d’histoire qu’on appelle l’historiographie qui a été le travail des chroniqueurs qui rapportent seulement des évènements, mais avec Ibn Khaldoun c’est la naissance de la méthode causale dans l’analyse des phénomènes historiques : la relation entre cause et effet, c’est une relation qui est développé aussi dans le cadre des sciences naturelles.
Lorsque Ibn Khaldoun a voulu comprendre le phénomène du pouvoir chez les sociétés développées à l’époque des mérinides, des Almoravides, et des Almohades, il a essayé de faire la liaison avec un ensemble de cause (antécédent) qu’ils ont aidé à expliquer le pouvoir.
Cette méthode historique a connu un grand développement avec la naissance d’une autre discipline qui est la futurologie, développé par un grand futurologue marocain El Mehdi Elmenjra.
L’observation participante :
C’est une observation ethnographique faite par l’ethnologue et l’anthropologue, c’est une forme d’observation dite directe et ce dans la mesure ou il consiste en l’immersion de l’ethnologue ou de l’anthropologue au sein du groupe objet de son étude.
Cette forme d’observation permet au chercheur de partager la vie des personnes, les hommes objet de son enquête.
C’est une méthode qui permet au chercheur après avoir appris la langue de ce groupe, c’est une méthode qui permet de partager les normes et les valeurs du vécu quotidien de la population objet de son étude.
Le chercheur peut aller même plus loin jusqu'à faire parti du groupe objet de sa recherche.
Cette observation participante se fait au vu et au su du groupe objet de la recherche, elle permet au chercheur de gagner la sympathie et la confiance de la population objet de son étude.
Cette méthode a beaucoup d’avantage pour la collecte des donnes car il ne suffit pas uniquement d’écouter mais aussi de voir comment les rituels sont célébrés par la population objet de la recherche.
L’observation participante peut jouer des rôles plus important de ce qu’on trouve dans les travaux anthropologique et ethnologique, elle est aujourd’hui de plus en plus récupérer par ce qu’on appelle la criminologie qui permet à l’autorité à travers leur réseau de s'immiscer dans l’organisation mafieuses ou bandes criminels ou au sein des trafiquants de drogue.
Cette technique permet de connaitre les formes d’organisation et de fonctionnement des bandes criminels.
Le chercheur dans le cadre de cette méthode dispose de ce qu’on appelle le journal du sociologue qui lui permet d’écrire tout ce qui voit et de noter tout ce qu’il écoute.
L’observation est un moyen qui est aujourd’hui très développé et ce dans la mesure ou le chercheur peut faire usage des cameras pour prendre des photos ou pour faire des films, le chercheur peut aussi travailler sur les textes écrits au sein de ce groupe objet de cette étude.
1.2 Focus Groups :
C’est une méthode de discussion et de débat (autour d’un thème déterminé) qui est organisé par un chercheur, pour ce débat, le chercheur invite les personnes choisit soit au hasard soit des personnes bien déterminés, dans ce cas le chercheur détermine ou prédétermine son objet de recherche et les questions qu’il cherche à poser.
Dans cette forme de focus groups qu’on peut voir dans des programmes télé, ou organiser par un journal, les membres invités au débat sont traités de deux manières : soit que le modérateur ( chercheur) laisse les personnes parler en toute liberté, et lui s’occupe de l’enregistrement, dans le 2eme cas, le modérateur oriente le débat et intervient dans les communications des personnes invités au débat.
Dans ces 2 formes, l’enregistrement est nécessaire par la suite le chercheur procède au traitement des donnés.
2eme section : L’analyse documentaire :
C’est une forme d’analyse très ancienne mais qui appris plus d’ampleur au cours du 20eme siècle en raison des technologies modernes qui permettent au chercheur de traiter les donnés dont il dispose.
L’analyse documentaire porte souvent sur les archives, sur les écrits, sur les traités, les accords, les contrats, les autobiographies et biographies, tous ces documents sont objet d’analyse de la part du chercheur.
L’analyse documentaire porte aussi sur  les enregistrements, les films, les émissions etc… toute cette base de donnée permet au chercheur d’avoir des informations sur le fait ou le phénomène objet de son étude mais a ce niveau le chercheur affronte beaucoup de problème et difficulté dans le cadre de sa recherche en raison de la difficulté d’accès à ses données, en raison aussi du manque de la volonté de coopération avec le rechercher, mais ce qui est très difficile, c’est le fait de ne pas divulguer les informations en raison du secret qui entoure cette information.
Exemple d’un chercheur qui travaille sur le divorce au Maroc, il peut affronter des difficultés pour avoir l’information car il se peut que les autorités judiciaires ne coopèrent pas ou ne permettent pas au chercheur d’accéder au archives, c’est le cas aussi des recherches sur le suicide au Maroc, le chercheur doit contacter outre les autorités hospitalières, les autorités administratives qui sont chargés de suivre ce genre de dossier a travers la police judiciaire
L’analyse documentaire offre beaucoup d’avantage pour le chercheur et ce dans la mesure où il permet d’accéder à des informations qui n’ont jamais été connu ou divulgué aux autres chercheurs
Cette méthode souffre aussi d’inconvénient, c’est que le chercheur dan s’analyse de ces données peut faire usage d’une certaine subjectivité dans se traitement des données, car à ce niveau nous sommes dans le cadre de ce qu’on appelle l’analyse du discours  pour le cas des biographies, des livres, des romans ou des journaux.
C’est l’exemple d’un travail que peut faire le chercheur uniquement sur la ligne éditoriale d’un journal exemple : la ligne éditoriale du journal Ettihad Echtirika depuis 72 jusqu'à maintenant. L’analyse de cette ligne éditoriale par le chercheur lui permet d’avoir une idée sur l’évolution du discours politique de ce parti politique et donc d’en tirer des conclusions et résultats sur l’évolution de ce discours soit dans le sens de continuité ou dans le sens de rupture.
Section 2 : l’interview ou l’entretien.
L’interview c’est une méthode très développée dans le champ des sciences sociales une méthode qui permet au chercheur de collecter les données en établissant un rapport direct avec l’interviewé.
L’interview repose sur plusieurs forme de questions, il ya des questions fermés, l’interviewé répond par oui ou non mais en justifiant. La catégorie des questions ouvertes, le chercheur dans ce cas laisse la liberté totale à l’interviewé de s’exprimer, 3eme catégorie, le chercheur pose une question et sur la base de la réponse de l’interviewé il reconstruit une autre question, ainsi de suite.
Dans le cadre de l’interview le chercheur doit être quelqu’un de chaudronné, quelqu’un qui maitrise sa matière et son domaine, car il est capable d’arrêter l’interviewé et de dégager les carences ou les mensonges dans ces propos.
L’interview permet au chercheur d’avoir plus d’information mais son inconvénient c’est que il se peut que l’interviewé refuse de coopérer et de divulguer l’information, ou il se peut que l’interviewé est âgé et donc il oublie.
Conclusion :
Les méthodes qualitatives constituent des instruments d’une grande importance qui permettent au chercheur d’avoir l’information en faisant usage de plusieurs procédés : l’observation participante, l’analyse documentaire, l’interview etc… Tous ces moyens permettent au chercheur de collecter des informations mais le traitement de ces informations pose beaucoup de problème en raison de la nécessité pour le chercheur d’établir d’avance une problématique qui va guider son travail et de construire des hypothèses susceptibles d’être vérifié.

Épistémologie des sciences sociales

voir savoir
2 -Épistémologie des sciences sociales :
Introduction : dans le cadre de ce chapitre, on va essayer de traiter un élément spécifique de la science, cet élément représente « les sciences sociales », c’est une catégorie de science qui dispose de ces propres spécificité.
Dans ce chapitre on va essayer de relever ce qui spécifie le champ des sciences sociales
Et ce  en relation avec les méthodes d’exploration et d’analyse développé dans cette catégorie de science, sans oublier les apports de la démarche scientifique

1. le champ cognitif et épistémique des sciences sociales :
Dans cette section on va essayer de traiter les sciences sociales en tant que catégorie spécifique dans le champ scientifique en général, on a essayé aussi de voir 2 formes de paradigmes développés dans les sciences sociales.
1.1 La démarcation des sciences sociales :
Est-ce que les sciences sociales sont des sciences ?
La réponse est non
Car ce qu’on appelle les sciences sociales sont des sciences de l’homme, des sciences herméneutiques, c’est-à-dire susceptible d’interprétation multiple, elle pose le problème de l’interférence entre l’objet et le sujet, l’objet est l’homme et le sujet chercheur est l’homme, par contre dans les sciences naturels il y’a une séparation entre l’objet «  la matière » et le sujet chercheur «  l’homme ».
Les sciences sociales sont une catégorie de science qui affronte beaucoup de crise et d’obstacle épistémologique qui entrave leur évolution.
Le problème de la scientificité ou de la non scientificité reste toujours poser car les critères des sciences font défaut dans cette catégorie de sciences : l’objectivité, la rationalité, l’expérience, la mesure et la testabilité.
Il est difficile de construire l’objectivité dans le champ des sciences sociales car la subjectivité domine.
Toutefois, si les sciences sociales ne sont pas des sciences au même titre que la physique, la chimie bio et géologie elles ne sont pas quand même de la simple littérature, ce n’est pas des romans, c’est un savoir qui est construit par les chercheurs selon des normes.
On ne peut pas construire l’objectivité dans le cadre des sciences sociales, car cette catégorie de science est une science de crise, qui est traverser par des crises, dont la plus importante est celle de la domination de la subjectivité et du sens commun qui est partager par le Mr tout le monde.
Toutefois, les chercheurs dans le domaine des sciences sociales ont fait de grandes révolutions pour sortir les sciences sociales des geôles de la subjectivité.
Ces chercheurs sont de grands philosophe sociologue et économiste européen tel Saint- Simon, auguste comte, Emile Durkheim, dans le domaine économique Adam Smith, Pareto, Léon... Tous ces chercheurs ont essayé de libérer les sciences sociales de la subjectivité on essayant de construire l’objectivation qui consiste pour le chercheur en le contrôle de sa propre subjectivité à travers l’usage d’un ensemble de méthode et de matériaux qui lui permettent de limiter la présence de la subjectivité dans ses travaux de recherche.
12 le holisme et la déduction :
Le holisme signifie ce qui est général et global exprime la totalité, c’est un terme qui vient du mot grec HOLOS, un terme qui signifie la totalité un système, et par conséquent une structure.
L’holisme est lié au principe de la déduction qui est un procédé où une procédure utilisé pour produire la connaissance scientifique, ce procédé part du général au particulier. C’est un procédé qui repose sur des hypothèses dans le cadre de la méthode hypothético-déductive.
Le holisme est un grand paradigme dont le champ des sciences sociales, c’est un paradigme qui a était construit par plusieurs sociologue et économiste, c’est ainsi qu’on distingue plusieurs courants au sein des paradigmes holistes, parmi ces courants il y a le fonctionnalisme, le structuralisme et le fonctionnel structuralisme, ces courants ont été développe par des auteurs comme Bronislaw Malinowski, robert Merton, luis loser, Emile Durkheim.
Qu’est ce qu’un système :
Un système est une totalité ou une structure qui correspond à un ensemble d’éléments autonomes et interdépendants qui fonctionnent dans un environnement.
Le système est structuré par trois types de relation :
Relation système environnement, Relation élément avec élément Et relation système avec élément.
L’analyse systémique développé dans le cadre du paradigme holiste a été développé par le grand mathématicien américain d’origine autrichienne Ludwig Von bertallamfy qui a écrit un ouvrage qui s’intitule «  la théorie des systèmes » , cette vison holiste dans le champ des sciences sociales a été développé par plusieurs sous paradigmes, notamment le paradigme fonctionnaliste avec Bronislaw Malinowski , robert Merton et luis cosser et par le sous paradigme structuraliste avec des auteurs comme Claude Levi Strauss, Anthony gaddiens, Talco Parsons et pierre Bourdieu.
Il y a aussi le sous paradigme marxiste, développé par Karl Marx et Friedrich angels et Lénine.
Tout ses sous paradigmes se situent dans l’aligné du paradigme holiste qui interprète les phénomènes sociaux selon une vision globale.
Ce paradigme fait usage de la méthode déductive.
1.3 L’individualisme méthodologique et l’induction :
Ce paradigme a été développé à l’antipode (l’opposé) du paradigme holiste, c’est un paradigme qui consiste à traiter les phénomènes sociaux sur la base d’une logique individualiste, c’est-à-dire une logique qui met l’accent sur l’individu au lieu de mettre l’accent sur la structure.
Ce paradigme trouve ses origines dans les travaux de deux grands sociologues allemands George Simmel et max weber, ces deux sociologues essaient d’interpréter les phénomènes sociaux sur la base de ce qu’ils appellent l’action sociale.
Simmel développe l’idée d’action –réaction, par contre Weber développe l’idée de ce qu’il appelle l’action rationnelle (qui repose sur le calcule et la stratégie, donc gain et perte), c’est ainsi qu’il distingue plusieurs formes d’action sociale, et c’est l’action rationnelle qui est considéré par le sociologue dans son approche du fait sociale comme
Le mariage c’est un phénomène social, et naturel, comment fonctionne aujourd’hui l’institution du mariage au Maroc ? elle est rationalisé, et devenu l’objet de stratégie et calcule, il y a un calcule entre les deux partenaire ( c’est du bisness) (le marché matrimoniale) les hommes cherches des femmes qui travaillent et tout, la femme un homme avec automobile, villa
Un élément fondamentale pour expliquer les phénomènes sociaux, pour weber l’action rationnelle est une action qui se fixe à l’objectif et qui vise à atteindre un objectif.
Le sociologue français Raymond Boudon est allé plus loin dans son analyse individualiste du phénomène sociale en mettant l’accent sur deux concepts : le calcul et la stratégie.
Pour Boudon, toute action sociale rationnelle est assorti de deux éléments : le calcul et la stratégie, c’est-à-dire que l’acteur social qui agit, développe des stratégies et fait des calculs pour déterminer les niveaux de perte et les niveaux de gain.

Pour Boudon, le phénomène social est expliqué sur la base de ce qu’il appelle l’Agrégation des actions rationnelles, exemple : l’institution du mariage au Maroc hier et aujourd’hui (hier le mari ne voit pas la femme, aujourd’hui par internet).

Les grandes questions épistémologiques de la science

épistémologie
Section 2 : Les grandes questions épistémologiques de la science :
Dans le cadre de cette section, il est mieux de traiter 3 grandes questions.
La 1ere Question est relative à l’origine de connaissance scientifique.
La 2eme Question elle est liée aux différents outils utilisés pour produire la connaissance scientifique.
Enfin, la dernière question porte sur la problématique de la vérité dans la science.
2.1 Les origines de la connaissance scientifique :
L’origine de la connaissance scientifique pose de grande problématique à l’échelle du discours épistémologique, cette Q de l’origine a été déjà soulever dans le cadre de l’antagonisme entre 2 philosophe grec Platon et Aristote.
Cet antagonisme a donné naissance à 2 grands courants :
Le courant IDEALISTE et le courant MATERIALISTE.
Le C idéaliste : est représenté par Platon, pour qui l’origine de la science est l’idée celle-ci est exprimé sous forme d’un esprit suprême qui n’est autre que Dieu.
C’est un esprit omniscient, omnipotent et omniprésent.
Platon est un philosophe qui met l’accent essentiellement sur le raisonnement abstrait, le raisonnement intellectuel pour produire la connaissance scientifique.
Ce C idéaliste a été par la suite développé par un grand philosophe allemand : Hegel, qui a posé donc la problématique de la primauté de l’esprit sur la matière, c’est une idée qui a été aussi développé par un autre philosophe allemand : Kant, dans son ouvrage la paix perpétuelle.
Le C matérialiste : il trouve son origine dans les travaux d’Aristote.
Pour ce Philosophe grec, c’est la matière qui est à l’origine de la connaissance scientifique. L’homme fait usage de l’observation  pour produire la connaissance scientifique
L’observation permet à l’Homme de comparer les choses observées et de déduire un certain savoir.
Ce Courant a été développé par la suite par un grand philosophe allemand Feuerbach, qui est un disciple de Hegel, c’est lui qui a transformé l’antagonisme Hégélien en donnant la priorité à la matière au détriment de l’esprit.
Karl Max est un disciple de Feuerbach et de Hegel, qui profiter des travaux de Feuerbach pour pousser le matérialisme plus loin que Feuerbach en donnant naissance a une philosophie Marxiste qui repose sur 2 types de matérialisme, le Matérialisme dialectique et le M historique qui reposent sur l’antagonisme (التناقض)
2.2 Les outils de production de la connaissance scientifique :
Après avoir traité l’origine de la connaissance scientifique, les chercheurs ont développé un ensemble d’outils pour produire la connaissance scientifique.
L’approche positiviste met l’accent sur l’importance d’une démarche scientifique pour produire la connaissance scientifique d’où les outils suivant :
1er outil : la théorie :
Il vient du terme grec « theoriea » qui signifie « contempler » un spectacle ou un paysage. La théorie signifie dans son optique « observer ».
La Théorie dans le champ de la connaissance scientifique intéressent un domaine bien précis il s’agit uniquement des sciences hypothético-déductive c'est-à-dire les sciences expérimentales. Dans ce champ la théorie est un résultat d’un travail d’étude et de recherche qui commence par l’observation.
La Théorie est définie comme suit :
C’est système conceptuel et analytique développé dans le cadre des raisonnements qui visent enfin de compte le dégagement des lois.
Cette Théorie n’a aucune valeur dans ce champ scientifique que dans la mesure où il répond au principe poppérien et de réfutabilité qui est le principe qui repose sur 2  fondements : La falsification et la validation.
La Théorie doit être distinguée du paradigme (idée culture idéologie) et des termes comme approche.
Le paradigme+++ est définie comme une vision globale du cosmos, c’est une vision qui repose sur des idées qui expriment une culture ou des cultures, et donc une idéologie ou des idéologies, le paradigme est développé dans le cadre des sciences sociales.
Le paradigme diffère de la théorie et ce dans la mesure où la T est falsifiable alors que le paradigme est non falsifiable car il exprime la subjectivité et non pas l’objectivité.
La Théorie constitue un fondement de base des sciences expérimentales car il repose sur une démarche scientifique.
2eme outil : l’hypothèse
C’est un terme composé de 2 éléments : hypo et thèse, c’est une idée inferieur, basse, qui est considéré comme une proposition ou une supposition.
L’H est un questionnement sur un phénomène ou une situation. Dans le cadre de la démarche scientifique, le chercheur fait toujours appel à N hypothèse avec N*
Toutes les hypothèses sont objet de vérification et une seule hypothèse est retenue par un chercheur.
La procédure :
La procédure est une méthode mobilisée par le chercheur pour produire un certain savoir scientifique.
Cette procédure repose sur 2 méthodes : l’induction et la déduction.
L’induction c’est une méthode qui cherche à partir du particulier au général. C’est une méthode qui cherche à construire le savoir scientifique sur une base qui commence qui par la vérification de certaines lois, il s’agit de loi déjà élaboré, qu’on essaie de vérifier en partant d’un élément particulier vers le général.
C’est une méthode pseudo-scientifique (non scientifique) qui n’est pas utilisé dans le champ des sciences naturelles.
Exemple : un mouton est noir à donc tous les moutons sont noirs
La déduction : c’est une méthode qui diffère de l’induction et ce dans la mesure où elle part du général vers le particulier.
C’est une méthode qui ne pose pas des lois des le début, elle est considère comme hypothético-déductive c'est-à-dire elle part d’une hypothèse pour arriver à des lois, ces lois sont objet de vérification +++ (selon un test).
La déduction c’est la seule méthode scientifique adopté par les sciences naturelles.
C’est une méthode qui fonctionne sur la base d’une démarche scientifique.
Le concept :
C’est un élément essentiel de production de la connaissance scientifique, ce concept exprime pour le chercheur le passage de la connaissance profane (c brute qui existe chez les personnes ordinaires) à la connaissance scientifique, le chercheur procède à la conceptualisation pour traiter le phénomène ou le fait objet de son étude, c’est le cas par exemple du sociologue qui passe du fait social normal au fait sociologique.
Le concept comme on l’a déjà vu, avec le sociologue américain d’origine autrichienne  Paul Lazarsfeld, définit le concept comme une représentation imagée d’une réalité observable. Autrement le concept est une construction abstraite et intellectuelle d’une réalité observable...
Le concept reflète une réalité.
Le chercheur procède à l’étude de cette réalité sur la base de ce concept et en suivant une démarche :
-La conceptualisation qui signifie la définition
-le dimensionnement
-le dégagement des indicateurs
-le dégagement des indices.
2.3 Le problème de la vérité :
La vérité pose un grand problème dans le cadre de la production de la connaissance scientifique et ce dans la mesure où on ne peut pas parvenir à une vérité constante.
Déjà la vérité dans le champ de la connaissance humain est une vérité relative.
Les philosophes grecs ont tranché en affirmant que chaque individu est porteur d’une vérité d’où le caractère multiple et varié de la vérité.
Même dans le champ des sciences naturelles la vérité n’est pas constante, elle est relative et variable,  on peut avoir une vérité qui semble être vrai aujourd’hui mais qui sera fausse demain.
La vérité affronte toujours ce problème de remise en cause et ce en raison d’un ensemble de problème épistémologique qui l’affronte a la connaissance scientifique, parmi ces problèmes il y a le problème de l’erreur dans le raisonnement (pendant l’expérience par ex), il y’a aussi le problème de la recherche de la causalité, ainsi que le problème de l’obstacle épistémologique.
La science affronte de grand obstacle épistémologique en ce qui concerne la construction du savoir scientifique d’où déjà au niveau de l’obstacle épistémologique se pose le rapport dialectique entre l’objectivité et la subjectivité d’où les questions suivantes :

Dans quelle mesure le chercheur peut être objectif et dans quelle mesure le chercheur peut être subjectif ? 

Épistémologie et Ontologie

Épistémologie et Ontologie 
1.1  Épistémologie et Ontologie :
Qu’est-ce que l’ontologie ?
Le terme ontologie est composé de deux termes : Onto, (ontos) qui signifie l’Etre et Logos qui signifie science.
Ontos signifie tout ce qui est Etre c’est-à-dire tout ce qui est créature : ce qui existe.
Elle pose le problème philosophique de l’existentialisme.
L’ontologie signifie la science de l’Etre en tant qu’Etre, c’est une science qui pose 3 grandes questions :
1ere question porte sur : l’origine de l’être. Qu’elle est l’origine de l’Etre ? Scientifiquement certains
On peut donner l’exemple de l’ontologie de l’homme ou de l’ontologie de la cellule et du virus, tous sont condamné à passer par les 3 étapes ; l’origine, le développement et le devenir.
Épistémologie ? Gnoséologie, la théorie de la connaissance, la philosophie de la science.
C’est un terme composé de deux élément : épistémè qui signifie (science ou connaissance), et logie logos ( science)
L’épistémologie c’est une science de la science, c’est une étude critique de la science, ce terme est similaire à d’autres termes comme la théorie de la connaissance, la philosophie de la science et la gnoséologie
Cette discipline pose 3 grandes questions :
1ere porte sur l’origine de la science, la 2eme porte sur les méthodes utilisés pour produire la connaissance scientifique,3 eme question porte sur les obstacles épistémologique qu’affronte la science.
Il s’agit d’une discipline très récente qui a été développer par des épistémologues tels Gaston Bachelard ,Karl Popper et d’autre chercheur.
L’épistémologie touche tous les domaines de la science c’est ainsi qu’on peut parler de : l’épistémologie de l’économie, l’épistémologie des maths, l’E de la physique, l’E de la médecine, l’E de la science politique, l’E du droit….
1.2 La science :
Qu’est ce que la science ?
d’abord de façon Générale, la science est une connaissance, un savoir, mais dans le cadre de cette connaissance on distingue 3 type de connaissances :
1er la connaissance dite divine qui vient de Dieu pour les croyants, et non par pour les anarchistes exemple : (bacounine ni dieu ni loi,nitsch,sarterProudhon),pour cette connaissance la vérité est absolu.
2e type la connaissance intuitionnelle et superstitionnelle, qui repose sur l’intuition et la superstition, la magie et la sorcellerie, une connaissance qui développe une vérité relative.
3e type la connaissance positive posé par l’homme et construite par l’homme, c’est la connaissance scientifique qui développe une vérité relative.
A la lumière de cette distinction entre ses 3 types de connaissances on peut définir la science comme suit : la science est un savoir et une connaissance, les 2 construites par l’homme et acquis par l’homme, c’est un savoir qui fonctionne selon un system de raisonnement scientifique, empiriques et nomothétiques. un savoir qui vise le dégagement des lois et des normes ? Qu’est-ce que la science (exercice)
La science  positive est un savoir construit qui repose sur 5 critères d'où les critères suivants:
1-L'objectivité : La science est un savoir objectif qui rompt avec toute forme de subjectivité, c une connaissance qui a rompu avec la religion et la magie d'où son caractère objectif.
2-La rationalité: La science est un savoir rationnel qui repose sur la raison et le raisonnement scientifique. En dehors de toute approche sentimentale ou subjective
3-L'expérience: La base principale de toute connaissance scientifique est l'expérience d’où le caractère expérimental de la connaissance scientifique.
4-La mesure: La connaissance scientifique est une connaissance qui a pour objectif la mesure c’est-à-dire le fait de dégager des lois et des normes d'où son caractère nomothétique.
5-La testabilité: La connaissance scientifique repose en 1er lieu sur le test des résultats obtenus d'où l'idée de la vérification des résultats, cette vérification se fait selon poppérien de la falsification ou la validation.
1-3 -Typologie de la science :
Le discours épistémologique moderne développé par les grands épistémologues tels Gaston Bachelard, Thomas Hobbes, Carl Louper, a rompu avec toute distinction classique entre ce qu'on appelle sciences exactes et inexactes, il n y a plus donc de sciences exactes et inexactes.
La typologie moderne distingue 3 types de sciences :
1- Les sciences logiques formelles : elles se composent des maths et de la logique, cette catégorie de science repose sur un système de raisonnement interne qui consiste en la recherche de l'erreur dans le raisonnement scientifique, cette catégorie de science repose sur la démonstration. Ex: x carré -1=0 il s'agit d'une  identité remarquable sous la forme de a carré moins b carré= (a-b)(a+b)
La vérification de la résolution de l'équation se fait sur la base du remplacement de x par sa valeur.
Qu’est-ce que les maths ?
* Les maths sont des sciences formelles, des sciences considérées comme un langage rationnel et abstrait construit par des chercheurs, cette science se compose des chiffres et des symboles, elle est considérée comme un langage au même titre que le langage informatique ( ex de langage informatique: pascal c+ bios dos Windows ..)
* Les maths se composent de deux catégories, les mathématiques appliqués qu'on trouve dans plusieurs disciplines. Ex: la physique, la chimie, l’économie…etc.
Les mathématiques fondamentales elles se composent des équations des systèmes dont le principe repose sur la théorie des ensembles.
2-Les sciences Hypothético-déductives: cette catégorie de sciences se composent de 4 disciplines, la physique , chimie , la biologie et la géologie ,se sont des sciences qui reposent sur un système de raisonnement externe qui consiste à affronter la théorie à la pratique d'où la nomination science expérimentale , elle ne s'agit pas de science exacte mais de science qui évolue grâce à l'erreur soit dans l'expérience soit dans la théorie .
 Ex: La physique est une science qui a évolué en passant par plusieurs stades, au début la physique a été considérée comme physique alchimique qui a été développée par les magiciens; l'explication des phénomènes physiques se fait sur la base des explications magiques et religieuses. Ex : expliquer la sécheresse du ligne chez les égyptiens par la colère des Dieux, c’est la même chose chez les grecs, comme chez nous en Afrique.
 Par la suite, la physique a rompu avec la magie et la religion, c’est le début de la naissance de la physique  aristotélicienne (philosophe grec Aristote)  c une physique qui repose sur l'observation, une physique qui a dominé jusqu'à l'arrivée de Isaac Newton . C la naissance de la physique classique, cette physique a dominé jusqu'au 20 ème siècle avec la naissance de la physique quantique qui a été développée par le physicien Albert Einstein. Cette physique a été elle aussi dépassé par la physique  chaotique qui repose sur la théorie du Chaos.
La physique évolue au même titre que les autres sciences expérimentales et toute théorie donnée vrai aujourd'hui peut être fausse demain.

3-Sciences Herméneutiques: Ce sont des sciences susceptibles" d'interprétation multiple. Cette catégorie de science porte le nom de sciences humaines et sciences sociales se sont des sciences qui traitent de l'Homme en tant qu'objet, cette catégorie de science pose de grands problèmes pour le discours épistémologique et ce en raison de l'interférence entre objet et le sujet d'où la question suivante, Est ce que les sciences sociales sont des sciences ?
Syllabus...

Syllabus...

- Syllabus:
 La discipline des méthodes science sociale est une discipline d'ordre général qui embrasse l'ensemble des disciplines des sciences sociales, c ainsi que la discipline de méthodes touche le domaine juridique économique politique anthropologie psychologique écologique , car cette discipline combine entre 2 instruments d'analyses et d'enquêtes. Les méthodes de qualitatives  et les méthodes quantitatives, cette discipline pose une autre problématique qui est liée au statut de ce qu'on appelle les sciences sociales sur l'échiquier de la connaissance scientifique, cette problématique d'ordre épistémologique.
- Est ce que les sciences sociales sont des sciences ?
 Cette discipline s'inscrit donc dans le cadre de cette problématique générale dordre épistémologique et cognitif. Une problématique qui crée  plus d'incertitude sur la connaissance produite dans ce domaine, domaine des sciences sociales.
Ce cours magistral a pour l'objectif de réfléchir à cette problématique épistémologique et essayer de donner des réponses à la question qui est déjà posée mais ainsi ce cours vise à abandonner une image sur les méthodes et utilise pour produire une certaine connaissance dite scientifique (dans le cadre des sciences sociales) c ainsi que le plan du cours va essayer de commencer par des questions d'ordre épistémologique avant de toucher les méthodes proprement dites.
#-EXPOSES:
1- Etapes de démarche scientifique.
2- Les techniques d'enquête : le sondage ?
3- Les formes et les types des entretiens.
4. Les questionnaires : type et forme de question.
5. L'observation et l'observation pratique.
6. L'analyse documentaire.
  *  La méthode hypothético-déductive :
C'est une méthode qui repose sur les relations d'interprétation entre l'hypothèse et la d’éducation, une démarche qui combine entre l'hypothèse empirique et théorique. Cest une méthode qui est très compliquée (...)
Dans cette méthode le terme clé est le concept.
 -Qu'est ce qu'un concept ?
C une construction image d'une réalité observable, le sociologue américain Paul Lazarsfeld définie le concept comme une représentation image d'une réalité observable faite pour la cherche. c une représentation intellectuelle qui permet dans l'exemple sociologue ...etc.
 1-Définition du concept :
Le chercheur  procède à la définition de concept, cest une façon qui lui permet de limiter le champ d'interprétation. Ex de concept : la démocratie, la liberté, la chaleur, cette définition de concept permet au chercheur d'encadrer le champs dont lequel se déroule ses travaux de recherche (le concept c un terme mesurable) exemple (la chaleur est un concept mesurable mais froid non)
2-Dimensionnement :
Cette étape vise à dégager les dimensions de concept, ce sont les plans de base sur lesquels repose tel ou tel concept, dans ce cas nous avons un concept X qui peut être au moins "la liberté, le développement..." Dans cette étape si en prenant la liberté…
Dl= X1+X2+X3+...+Xn
X1=liberté politique
X2=liberté économique
X3=liberté religieuse
Toutes ces dimensions doivent être de façon autonome
3-Les indicateurs :
C une phase qui vise à traiter de chaque dimension du concept, cest ainsi qu'on peut chercher des indicateurs de X1,X2,X3,X4,Xn
La méthode hypothético-déductive ne s'arrête pas au niveau de 4 étapes, il y a une 5 eme étape qu'on appelle (...)
        Chapitre I : Epistémologie de la science
Introduction :
1-Définition générale
1-1 Epistémologie et ontologie
1-2 Science
1-3 Hypologie des sciences
 2- Les grandes questions épistémologiques de la science
1-2 Les origines de la science, connaissance scientifique
2-2 Les articles de production de la connaissance scientifique
2-3 Les problèmes de vérité
 3- Le travail des grands épistémologues
1-3 Gaston Bachlar
2-3 Karl Popper
3-3 Thomas
(Petite intro)
11/11/2014
Définir signifie identifier (identification) donner un sens et préciser la signification.
Définir est un exercice périlleux c’est-à-dire un exercice très difficile car on ne peut pas définir en se contentant uniquement de données des éléments de définition.
Le philosophe grec Platon affirme que «  l’une des choses par laquelle on peut accabler son ennemi est de lui demander une définition » il s’agit pour Platon un exercice très difficile car pour les grec, chaque individu est porteur d’une vérité,  il n’y a pas qu’une seule vérité .dans la même optique Socrate dit «  on ne se baigne pas deux fois de suite dans le même fleuve (ce n’est pas eau donc ce n’est pas la même définition).
Les grecs affirment le caractère relatif de la vérité