L’état de nécessité et l’état de contrainte comme étant des faits justificatifs en droit pénal dissertation

L’état de nécessité
même si tous les éléments constitutifs d'une infraction sont réunis, et même si celle-ci a eu un résultats nuisible, son auteur peut ne pas être responsable pénalement, s'il avait le droit, l'autorisation voire le devoir de le commettre en égard d'une circonstance particulière, mais ses actes peuvent se justifier par certaines causes prévues par la loi, on appelle ces causes objectives, les faits justificatifs, et donc le fait justificatifs est une conjoncture extérieure a l'auteur de l'infraction qui précédant ou accompagnant sa commission peut légitimer l'acte répréhensible commis en effaçant totalement ou particulièrement son caractère délictueux et par suite exclure ou atténuer la responsabilité pénale de son auteur . quand on dit un fait justificatif on peut parler soit sur l’état de nécessité, l’état de contrainte, la légitime défense ou l'ordre de la loi et le commandement de l’autorité de légitime .
focalisant sur l’état de nécessite et l’état de contrainte, dans quelle mesure ces deux faits justificatifs sont distingués ? et et dan quelle mesure ils sont impunis ?
cette problématique nous amène a traiter le sujet sur la base du plan suivant :
AXE 1 : qu'est ce qu'une l’état de nécessité et l’état de contrainte
AXE 2 : quelles sont les conditions de tout ces faits justificatifs 
AXE 3 : quelle est la distinction entre l’état de nécessité et l’état de contrainte

l’état de nécessité et l’état de contrainte  s’étendent tout simplement de la situation dans la quelle se trouve une personne, qui pour sauvegarder un intérêt supérieur n'a d'autre ressource que d'accomplir un acte, mais pour que ces faits soient impunis, il faut qu'ils respectent l'existence de certaines conditions.
Commençant par l'état de nécessité, d'abord la première condition c'est que le danger doit être imminent et actuel, peu importe la nature ou l'objet de ce danger et donc un danger tout simplement éventuel ne saurait justifier la commission de l'infraction, la deuxième condition c'est l'infraction commise en état de nécessité soit être nécessaire c'est-à-dire, il est indispensable de commettre l'infraction pour éviter les conséquences pouvant découler du danger, et enfin la troisième et la dernière conditions c'est que l'intérêt sauvegardé doit être supérieur de l'intérêt sacrifié, et donc l'infraction commise ne doit pas être disproportionnée à la gravité de la menace " le mal provoqué ne doit pas être supérieur au danger " l'article 124 du CP.
Passant aux conditions de l'état de contrainte, la première condition c'est l'infraction doit être objective, extérieure de l'agent et indépendante de sa volonté, la deuxième, l'infraction doit être imprévisible, non précédée par la faute de l'agent, et enfin elle doit être irrésistible, c'est-à-dire, il n'était pas humainement possible de l'empêcher ou de l'éviter.
S'agissant la distinction entre ces deux de fait justificatif, en fait le législateur a assimilé l'état de nécessité à l'état de contrainte dans l'article 124 du CP, oui l'agent dans les deux situations est forcé de commettre l'infraction, mais les deux cas ne peuvent pas être confondus dans la mesure où la volonté de l'agent est anéantie en cas de contrainte, alors qu'il conserve une certaine liberté de choix dans l'état de nécessité

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